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Le magasin d'antiquités, Tome II   By: (1812-1870)

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Charles Dickens

LE MAGASIN D'ANTIQUITÉS

Tome II

(1840)

Traduction A. des Essarts

Table des matières

CHAPITRE PREMIER. CHAPITRE II. CHAPITRE III. CHAPITRE IV. CHAPITRE V. CHAPITRE VI. CHAPITRE VII. CHAPITRE VIII. CHAPITRE IX. CHAPITRE X. CHAPITRE XI. CHAPITRE XII. CHAPITRE XIII. CHAPITRE XIV. CHAPITRE XV. CHAPITRE XVI. CHAPITRE XVII. CHAPITRE XVIII. CHAPITRE XIX. CHAPITRE XX. CHAPITRE XXI. CHAPITRE XXII. CHAPITRE XXIII. CHAPITRE XXIV. CHAPITRE XXV. CHAPITRE XXVI. CHAPITRE XXVII. CHAPITRE XXVIII. CHAPITRE XXIX. CHAPITRE XXX. CHAPITRE XXXI. CHAPITRE XXXII. CHAPITRE XXXIII. CHAPITRE XXXIV. CHAPITRE XXXV. CHAPITRE XXXVI.

CHAPITRE PREMIER.

Au moment où nous sommes arrivés, non seulement nous pouvons prendre le temps de respirer pour suivre les aventures de Kit, mais encore les détails qu'elles présentent s'accordent si bien avec notre propre goût, que c'est pour nous un désir comme un devoir d'en retracer le récit.

Kit, pendant les événements qui ont rempli les quinze derniers chapitres, s'était, comme on pense, familiarisé de plus en plus avec M. et mistress Garland, M. Abel, le poney, Barbe, et peu à peu il en était venu à les considérer tous, tant les uns que les autres, comme ses amis particuliers, et Abel Cottage comme sa propre maison.

Halte! Puisque ces lignes sont écrites, je ne les effacerai pas mais si elles donnaient à croire que Kit, dans sa nouvelle demeure où il avait trouvé bonne table et bon logis, commença à penser avec dédain à la mauvaise chère et au pauvre mobilier de son ancienne maison, elles répondraient mal à notre pensée, tranchons le mot, elles seraient injustes. Qui, mieux que Kit, se fût souvenu de ceux qu'il avait laissés dans cette maison, bien que ce ne fussent qu'une mère et deux jeunes enfants? Quel père vantard eût, dans la plénitude de son coeur, raconté plus de hauts faits de son enfant prodige, que Kit ne manquait d'en raconter chaque soir à Barbe, au sujet du petit Jacob? Et même, s'il eût été possible d'en croire les récits qu'il faisait avec tant d'emphase, y eut il jamais une mère comme la mère de Kit, du moins au témoignage de son fils, ou bien y eut il jamais autant d'aisance au sein même de la pauvreté, que dans la pauvreté de la famille de Kit?

Arrêtons nous ici un instant pour faire remarquer que, si le dévouement et l'affection domestique sont toujours une chose charmante, nulle part ils n'offrent plus de charme que chez les pauvres gens, les liens terrestres qui attachent à leur famille les riches et les orgueilleux sont trop souvent de mauvais aloi; mais ceux qui attachent le pauvre à son humble foyer sont de bon métal, et portent l'estampille du ciel. L'homme qui descend de noble race aime les murailles et les terres de son héritage comme une partie de lui même, comme des insignes de sa naissance et de son autorité; son union avec elles est l'union triomphale de l'orgueil et de la richesse. L'attachement du pauvre à la terre qu'il tient à ferme, que des étrangers ont occupée avant lui, et que d'autres occuperont peut être demain, a des racines plus profondes et qui descendent plus avant dans un sol plus pur. Ses biens de famille sont de chair et de sang; aucun alliage d'argent ou d'or ne s'y mêle; il n'y entre pas de pierres précieuses; le pauvre n'a pas d'autre propriété que les affections de son coeur; et lorsque, mal vêtu, mal nourri, accablé de travail, il est forcé de se tenir sur un sol froid, entre des murailles nues, cet homme reçoit directement de Dieu lui même l'amour qu'il éprouve pour sa maison, et ce lieu de souffrance devient pour lui un asile sacré.

Oh! si les hommes qui règlent le sort des nations songeaient seulement à cela; s'ils se disaient combien il a dû en coûter aux pauvres gens pour engendrer dans leur coeur cet amour du foyer, source de toutes les vertus domestiques, lorsqu'il leur faut vivre en une agglomération serrée et misérable, où toute convenance sociale disparaît, si même elle a jamais existé; s'ils détournaient leurs regards des vastes rues et des grandes maisons pour les porter sur les habitations délabrées, dans les ruelles écartées où la pauvreté seule peut passer; bien des toits humbles diraient mieux la vérité au ciel que ne peut le faire le plus haut clocher qui, les raillant par le contraste, s'élève du sein de la turpitude, du crime et de l'angoisse... Continue reading book >>


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