Le diable boiteux, tome I   By: Alain René Le Sage (1668-1747)

Le diable boiteux, tome I by Alain René Le Sage is a captivating and entertaining novel that follows the misadventures of Asmodée, a devil banished to Earth who takes on the form of a hunchbacked beggar. The novel is a clever blend of comedy, satire, and social commentary, with Le Sage's sharp wit and clever writing shining through on every page.

The characters in the novel are richly drawn and engaging, from the cunning Asmodée to the naive and trusting Don Cléophas, whose interactions drive much of the story. Le Sage's storytelling is fast-paced and engaging, with plenty of twists and turns to keep the reader guessing.

What truly sets Le diable boiteux apart is its exploration of human nature and society, as seen through the eyes of a devil who delights in manipulating and observing the follies of mankind. The novel is filled with comedic moments and sly commentary on the behavior of its characters, making it a truly enjoyable and thought-provoking read.

Overall, Le diable boiteux, tome I is a delightful and thought-provoking novel that will appeal to fans of classic literature, comedy, and social satire. Le Sage's writing is sharp and engaging, and his exploration of human nature through the lens of a devil is both entertaining and insightful. I highly recommend this novel to anyone looking for a clever and entertaining read.

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Je n'entrerai pas dans de grands détails sur la vie de Le Sage. Ce qu'on en sait a été dit tant de fois et si bien, que je ne puis mieux faire, dans l'intérêt du lecteur, que de le renvoyer aux travaux de mes devanciers[1], en me bornant à rappeler ici quelques faits et quelques dates. Alain René Le Sage naquit à Sarzeau, petite ville de la presqu'île de Rhuys, près de Vannes, le 8 mai 1668. Il était fils unique de Claude Le Sage, notaire royal, et de Jeanne Brenugat. Resté de bonne heure orphelin, il se trouva placé sous la tutelle d'un oncle par qui sa fortune fut dissipée. Il fit ses études chez les Jésuites de Vannes, vint les terminer à Paris et se fit recevoir avocat. En 1694, il épouse une femme sans fortune, fille d'un menuisier de la rue de la Mortellerie. A vingt sept ans il était père de famille, et la profession qu'il exerçait n'était pas lucrative. Il demanda des ressources à la littérature. Sur les conseils de Danchet, son ancien condisciple au collége de Vannes, il fit une traduction des Lettres d'Aristenète , qui parut en 1695 et n'eut aucun succès... Continue reading book >>